Saturday, July 15, 2023

FR — LARRY ROMANOFF: La Mesure d’une Nation


 

La mesure d'une Nation

Par Larry Romanoff

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L'une des principales initiatives de la propagande américaine prétend mesurer et juger les nations ; un spectacle dans laquelle les Américains, avec le soutien inestimable des médias juifs, monopolisent le seul microphone tout en exerçant leur droit présumé à fixer les règles d'évaluation de la validité morale inhérente aux autres nations et formes de gouvernement, et même les cultures nationales elles-mêmes. Mais la plupart des normes appliquées à ces exercices de "Bien dans sa peau d'Américain" sont vides par des mesures non définies et largement indéfinissables, lesquelles sont presque toutes non mesurables, et pour la plupart des absurdités utopiques. Nous sommes constamment condescendants avec des affirmations insensées sur la "liberté", sur les "valeurs démocratiques", sur « l’état de droit », sur « l’ordre international basé sur « l’état de droit », ou des termes tels que "une société authentique, libre et ouverte". Ces expressions, bien que séduisantes, sont des généralités qu'elles n'ont aucun sens.

 

La supériorité morale ne provient pas du verbiage de platitudes ou de la prétention à des valeurs utopiques, mais bien des actes. C'est ce que vous êtes, et non ce que vous dites qui vous êtes. Peu importe ce que vous prétendez défendre ou ce en quoi vous croyez ; ce qui m'intéresse, ce sont vos actes, car c'est là d’où provient la preuve. Ces spectacles de relations publiques infantiles consistent principalement pour les Américains qui font perdre du temps à tout le monde en revendiquant des idéaux mythiques insensés et en fournissant de longues listes de choses auxquelles ils "croient" mais qu'ils ne mettent jamais en pratique, leurs convictions religieuses ne prouvant rien d'autre que l'hystérie de masse, en particulier les partis politiques et leurs valeurs démocratiques. Les Américains se croient être "bons", mais en quoi exactement, en tant qu'individus ou en tant que nation, meilleurs ou moralement supérieurs à un Canadien, un Allemand, un Chinois ou un Brésilien ? La simple vérité, évidente aux yeux de tous, sauf pour les Américains eux-mêmes, c’est qu'ils ne sont pas supérieurs et qu'il existe des preuves irréfutables qu'ils sont pires.

 

Lorsque nous discutons sur la nature des nations, la valeur intrinsèque de leurs gouvernements et de leurs structures, et même les valeurs morales de la société, ces règles établies par les Américains sont elles-mêmes erronées. La distinction la plus importante pour une nation, tout comme pour un individu, est son caractère, démontré par des actes plutôt que par des platitudes, dont la principale caractéristique déterminante est son attitude envers l'humanité, qui se reflète en tout premier dans son degré d'agressivité ou de belligérancel’aspiration à une paix ou la guerre. Presque tout ce qui est important au sujet d'une nation ou d'une personne découle de cette distinction, que le caractère soit respectueux et soucieux des gens, ou méprisant et agressif. Bien que nous définissions souvent ces caractéristiques en termes politiques, leur nature fondamentale n'est pas politique mais humaine et reflète le caractère, la nature humaine des personnes vivant dans ces nations. Pour mesurer le caractère véritable d’une nation on prend les mêmes critères que ceux que nous utilisons pour évaluer les personnes. Nous n'évaluons pas les gens en fonction de leur politique ou de leur religion, de leur santé, de l'étendue de leurs biens ou de leur force physique. Tous ces éléments ne sont pas pertinents lorsque nous demandons : "Quel genre de personne êtes-vous ?".

 

Les nations ont des personnalités et des traits de caractère qui les définissent. Les Allemands sont réputés pour leur précision et leur respect de la qualité. Seule l'Allemagne a pu construire une Mercedes ou une BMW. Seuls les Italiens ont pu concevoir et produire une Ferrari ou une Lamborghini. Seuls les Français ont fabriqué une 2CV. Ce n'est pas un hasard si l'Italie et, dans une certaine mesure, la France sont les hauts lieux de la mode dans le monde. Certaines nations et leurs populations sont imprégnés d'une culture qui valorise la cohésion du groupe plutôt que l'individualité, ou qui se focalisent naturellement sur la richesse de la qualité de vie plutôt que sur l'acquisition de biens. Certains peuples s'intéressent avant tout à l'argent, d'autres au pouvoir. La vertu est aussi importante dans le jugement d'une nation que dans celui des personnes. Nous pouvons être naturellement envieux et peut-être attirés par les personnes riches et belles, voire puissantes. Mais lorsque nous évaluons les autres, la plupart d'entre nous sommes capables de regarder au-delà de l'aspect extérieur du superficiel et de scruter un peu plus profondément ; notre examen se concentrant d'abord sur les éléments essentiels du caractère d'une personne.

 

Qui admirons-nous dans notre vie ? Les personnes qui sont fortes, mais bienveillantes. Des hommes et des femmes supérieurs, aux contours généreux et au caractère bien trempé, qui ne sont ni arrogants, ni mesquins, ni malins, mais qui font preuve de patience et de tolérance à l'égard de ceux qui sont moins bien lotis ou moins doués qu'eux. Nous admirons la générosité et la bonté de cœur. Nous méprisons la mesquinerie et la vantardise, tout comme la jalousie et l'envie. Nous abhorrons la violence et les personnes violentes, et nous évitons ceux qui se mettent facilement en colère. Personne ne respecte un homme qui s'emporte, qui compte sur sa force physique ou sur des relations puissantes pour le protéger. Personne n'admire une femme qui manque de pudeur, et nous n'avons aucun respect pour les hommes qui sont des prédateurs de femmes ou qui aiment s'en prendre aux faibles. Personne n'aime les brutes ou les hypocrites, les menteurs ou les voleurs. Aucun d'entre nous ne choisira la compagnie de quelqu'un qui veut toujours tout contrôler, qui refuse de reconnaître les besoins ou les souhaits des autres, et nous connaissons tous les dangers d'un homme qui se délecte du pouvoir lorsqu'il l'obtient. Au contraire, nous admirons ceux qui font preuve de patience et de tolérance à l'égard de ceux qui sont moins chanceux qu'eux. Nous respectons l'honnêteté et l'intégrité personnelle, le respect de la vérité et une grande maturité. Nous admirons le courage et méprisons les lâches. Nous admirons ceux qui ont le sens de la justice pour les autres et pour eux-mêmes, qui traitent les autres comme ils aimeraient être traités. Nous n'aimons pas et évitons ceux qui sont des menteurs invétérés, et la plupart d'entre nous ont un mépris naturel et bien mérité pour ceux qui mentent sur les autres.

 

Ainsi, si nous devions évaluer Captain America, comment se situerait-il en termes de supériorité morale ou de tout autre type de supériorité ? Pour commencer par les aspects superficiels, nous admettons qu'il soit physiquement fort, plus riche que beaucoup d'autres, peut-être beau et bien habillé, et qu'il semble habiter dans une belle maison. Mais ensuite ? Il prétend croire en un dieu, mais enfreint librement toutes les lois de ce dieu. Il n'est rien d'autre qu'une personne violente, la violence envers presque tous les autres étant un adjectif qui définit son caractère, et il est ainsi depuis l'enfance. Il ne fait aucun doute qu'il utilise sa force pour intimider tous ceux qui l'entourent, et c'est certainement un prédateur. S'attaquer aux faibles est l'un des adjectifs qui le définissent. C'est aussi un lâche, qui évite la confrontation jusqu'à ce qu'il puisse suffisamment affaiblir un adversaire à distance avant de l'attaquer, n'ayant jamais manifesté le moindre intérêt pour ce que l'on pourrait appeler un "combat loyal". Tout comme son intimidation, sa méchanceté est légendaire, et il n'est rien d'autre qu'un darwiniste social, sa loi de la jungle régissant pratiquement toutes ses rencontres sociales. Non seulement il est méchant et violent, mais il aime faire souffrir et voir souffrir les autres (les plus faibles), et ce depuis l'enfance. Il est généralement déterminé à gagner à tout prix, se débarrassant librement de toutes les valeurs qu'il prétend défendre. Il ne se contente pas de raconter des mensonges à perdre haleine, mais il utilise ces mensonges pour dénigrer d'abord le caractère de ceux qu'il a l'intention d'intimider et d'attaquer physiquement, en espérant que les ignorants ne se rendront pas compte qu'il s'agit d'une tactique pour justifier sa violence à leur égard. Et c'est un pleurnicheur. Il prend par la force tout ce qu'il peut, et se plaint quand il ne le peut pas.

 

C'est certainement un hypocrite, et son hypocrisie est si remarquable qu'elle peut être considérée comme une caractéristique intrinsèque de sa nature. Nous ne voyons aucune preuve de bon cœur ou d'une disposition à pardonner, et le seul produit qu'il semble distribuer avec générosité est sa violence inhérente. Il est évident aux yeux de tous, qu'il se délecte du pouvoir, comme tout homme au complexe d’infériorité. Nous voyons des preuves accablantes de sa mesquinerie et de son immaturité, ainsi que de son manque d'honnêteté et de sincérité, le manque de sincérité étant une fois de plus un adjectif qui définit son caractère. Il est souvent jaloux et envieux, au point de faire tout ce qui est en son pouvoir pour abattre ceux qui se distinguent par leurs vertus et qui semblent susciter l'admiration ou le respect des autres. Il se fait tellement d'illusions que, dans son esprit, il est le seul à avoir droit au respect et à l'admiration, sans parler de l'obéissance. La justice (pour les autres) ne semble pas faire partie de son vocabulaire.

 

Il est d'une arrogance et d'une vantardise presque indescriptibles, la modestie étant également absente de son vocabulaire. Il se vante souvent de son haut niveau d'études, mais il semble être plus ignorant que n'importe qui d'autre. La cupidité est une caractéristique des tendances plus déplaisantes, sauf que cet homme est cupide d'une manière particulièrement déplaisante, non seulement parce qu'il veut être riche au point de battre les autres et de les voler, mais aussi parce qu'il est déterminé à ce que tous les autres soient pauvres et le restent. Non seulement il veut être plus riche que les autres, mais il ne veut pas que les autres aient la moindre richesse. En apparence, il semble faire des exceptions pour quelques-uns de ses amis, mais de façon subtile, il les vole comme il volerait n'importe qui et, s'il le fallait en utilisant librement de sa violence contre eux. Il est principalement sans foi ni loi, transgressant toutes les lois nationales ou internationales qu'il trouve contraignantes, comptant sur sa force physique et son pouvoir d'intimidation pour le protéger. C'est Platon qui l'a très bien dit, il y a plus de 2 000 ans : "La mesure d'un homme est ce qu'il fait de son pouvoir".

 

La caractéristique la plus surprenante de cet homme est peut-être sa capacité à s'illusionner lui-même. Il parcourt non seulement son propre pays, mais aussi le monde entier, se vantant de manière moralisatrice de son excellent tempérament, parlant à tout le monde de toutes ses valeurs morales supérieures, de sa foi en dieu, de sa croyance en la liberté et l'égalité, de ce qu'il appelle les "Droits de l'Homme", et de bien d'autres choses encore toutes caractéristiques, qui sont manifestement et évidemment inexistantes dans ses actes. Il demande ensuite au monde d'ignorer la multitude de ses actes criminels et de le juger exclusivement sur ces valeurs imaginaires qu'il professe. Cet homme est-il fou ? Oui, bien sûr. C’est un psychopathe, et un psychopathe très dangereux. Mais c'est encore bien pire que cela. Captain America est avant tout un tueur. C'est ce qu'il fait de mieux, ce qu'il a toujours fait, et il dédaigne avec le plus grand mépris ceux qu'il tue, en particulier les petits enfants qui ne sont pour lui que « des traces de vermine ». Dire que cet homme est maladif, c'est sous-estimer sa maladie mentale. Peu de gens dans l'histoire ont tué autant de personnes que cet homme, et l'ont fait aussi sauvagement et sans remords, ou glorifient le meurtre autant qu'il le fait, en écrivant et chantant les "glorieuses batailles" qu'il a livrées contre de faibles adversaires. Il fait preuve d’un degré de criminalité tout à fait vicieux.

 

Début 2014, l'écrivain américain John Kaminski a publié un article intitulé "L'Amérique sans Masque : D’abord et avant tout une Nation de tueurs". Il commence par déclarer : "L'Amérique est une nation de tueurs. Elle l'a toujours été, depuis les premiers pèlerins qui ont posé le pied au Massachusetts et qui ont ensuite assassiné les gens qui les avaient sauvés de la famine. L'ensemble de la population américaine est piégée dans l'illusion qu'elle est le héros combattant toute une série d'ennemis maléfiques sans fin. En réalité, tous leurs ennemis attribués ont toujours été des innocents, qui s'occupaient généralement de leurs propres affaires se mettant en danger du fait de leurs actifs de valeur ; ce que les Américains convoitent inlassablement et pour lesquels ils sont prêts à tuer n'importe qui. Les pays les plus prospères et d’avant-gardes, ont toujours été les meilleurs tueurs, et l'Amérique, dont les budgets de guerres et d’armement dépassent au total le cumul de tous les autres pays du monde, est le pays meurtrier le plus prodigieux de tous les temps".

 

Il a remarqué, comme j'ai essayé de le démontrer en détail, que l'immense campagne médiatique de propagande avait commencé par Lippman et Bernays,  amenant les Allemands à manger des bébés pendant la Première Guerre mondiale, et le Libyen Khaddaffi à tuer son propre peuple, et bien d'autres mensonges encore, afin que les banquiers juifs de la City de Londres puissent éliminer un opposant farouche, à des fins de contrôle des puits de pétrole et l'or. Il écrit : "Même si le mensonge est révélé, le résultat peut rester inchangé. Il s'agit d'un portrait de la justice américaine dans le monde, de l'héritage que cette odieuse nation de tueurs continue de déverser sur le monde. Toutes les belles paroles des théologiens et des philosophes ne servent qu'à dissimuler les réalités innommables sur Hiroshima (et d'autres faits) qui visent à réduire la population à un niveau gérable dans une plantation dirigée par des novices le fouet à la main". Il termine par ce paragraphe :

 

"Les Américains doivent être très fiers que les États-Unis continuent d'être le géant mondial de la guerre. Il suffit aujourd'hui d'une poignée de dollars pratiquement sans valeur pour que les États-Unis aspirent une autre nation prostituée dans l'orbite corrompue du Nouvel Ordre Mondial. Quelques-uns d'entre nous essaient de se dresser contre et de souligner que tout cela est mensonger, mais pour la majeur partie, nos voix se perdent dans un raz-de-marée de futilités sans intérêts qui sont plus importantes que leur propre vie, que leur propre bien-être. Et tandis que de nouveaux avions sont lancés et que de nouvelles bombes sont larguées, nos voix sont noyées dans le bruit assourdissant des gens qui s'essoufflent et meurent, parce que nous refusons d’apercevoir que nous n'avons pas contesté les mensonges qui les tuent. Du fait, de notre grande ignorance, nos familles subiront bientôt le même sort que ces innocents qui sont morts parce que nous n'avons pas eu le courage d'affronter les mensonges qu'on nous a racontés et qu'on nous raconte encore. L'Amérique est une nation de tueurs. Si vous vous considérez comme un Américain, vous devez accepter cette vérité et agir en conséquence afin de vous racheter de l'ordure irréfléchie que vous étiez, et que l'histoire jugera sur pièces. C'est du moins ce que vous devriez faire si vous prenez soin de tout ce qui importe après tout.

 

J'ai brièvement évoqué ailleurs le récent film hollywoodien "American sniper", basé sur l'histoire vraie d'un certain Chris Kyle, un Américain décrit comme "le tireur d'élite le plus meurtrier de l'histoire des États-Unis, dont la renommée s'est répandue dans toutes les directions, un héros ...". Cet homme a écrit un livre sur lui-même, décrivant en partie le plaisir qu'il avait à tuer des Irakiens, même de jeunes enfants, à voir leurs mères angoissées et pleurant sur les cadavres de leurs enfants. Le livre est devenu extrêmement populaire, en étant pendant presque un an dans la liste des meilleures ventes du New York Times. Hollywood a réalisé un film sur lui, qui a également connu un grand succès et a été nommé dans six catégories de prix aux Oscars. Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a officiellement déclaré le 2 février "Journée Chris Kyle" dans l'État, "en l'honneur d'un héros américain". Des statues de bronze ont été fondues en son honneur. Un journal a déclaré que le film avait reçu "de nombreux éloges de la part des conservateurs pour avoir dépeint un soldat américain sous son meilleur jour". Chris Hedges a écrit un article percutant intitulé "Killing Ragheads for Jesus", dans lequel il déclare que ce film "fait l'apologie des aspects les plus méprisables de la société américaine - la culture des armes à feu, l'adoration aveugle de l'armée, la croyance que nous avons un droit inné, en tant que nation "Chrétienne", d'exterminer les "races inférieures" de la terre". Il écrit que le film débute dans une église où les fidèles écoutent un sermon sur "le plan de Dieu pour les Chrétiens Américains" où notre héros tireur d'élite, Chris Kyle, sera appelé par Dieu à utiliser son "don" pour tuer. Kyle aurait déclaré : "Je regrette de ne pas avoir tué davantage. J'aimais tuer... J'aimais ce que je faisais. Je l'aime toujours... c'était amusant. J'y ai passé les meilleurs moments de ma vie". Hedges a remarqué que Kyle s'est même fait tatouer une croix sur le bras parce que "je voulais que tout le monde sache que j'étais chrétien". La justice de tuer au nom de Dieu a poursuivi l'Amérique depuis sa naissance et est aussi virulente aujourd'hui qu'elle ne l'a jamais été. Si cela ne vous fait pas peur de l’enfer, je ne sais pas ce qui pourrait en être autrement. Comment ne pas en déduire que les Américains sont totalement débiles et criminels ?

 

Après tout, je pense que nous pourrions poser quelques questions aux Américains. N'avez-vous pas l'estomac retourné en apprenant ce que votre gouvernement a fait en Afghanistan, en Iran, en Irak et en Libye, ainsi que les escadrons de la mort de la CIA en Haïti, au Nicaragua et au Salvador ? Que pensez-vous du fait que Madeleine Albright ait délibérément tué un demi-million de jeunes enfants pour donner une leçon à Saddam ? Si vous êtes fiers de cela, de quoi êtes-vous fiers exactement ? Des bébés morts ? Du fait que vous avez pu les tuer en toute impunité, ni châtiment ? Comment pouvez-vous, en tant qu'être humain, ne pas réagir avec un dégoût affligeant  à l'égard de ce genre de personne et de celles qui l'ont nommée et soutenue ? Avez-vous vu les photos atroces des fœtus malformés génétiquement qui ont vu le jour en Irak, en Libye, en ex-Yougoslavie et au Viêt Nam ? Comment pouvez-vous vivre avec cela ? Que pensez-vous du fait que votre pays tue en toute liberté des millions de femmes et d'enfants dans d'autres pays, tout en déplorant quelques enfants fusillés dans une école de votre pays ? En quoi votre président est-il différent d'un dictateur psychopathe ou d'un parrain de la mafia ? Comment pouvez-vous ne pas être révoltés par votre propre président, votre gouvernement et votre pays ? Comment pouvez-vous, en tant qu'Américain, simplement détourner le regard et ne pas voir les siècles de malédiction et de misère que votre pays a infligés à tant de nations innocentes ?

 

Vous avez toujours été très fiers de vos Présidents et d’autres dirigeants nationaux, les citant souvent pour justifier l’évidente supériorité morale de votre nation, mais la plupart de vos préférés, comme Washington, Lincoln, Roosevelt et Kennedy, n'ont rien à voir avec cette réalité, c a d d’une liste suffisamment longue de baveux sordides, de racisme, de mesquinerie, de cruauté, d'immoralité, de criminalité et d'instincts génocidaires pour qu'Attila le Hun croie qu'il est né avant son temps. Un grand nombre de vos présidents, de vos secrétaires d'État et de vos secrétaires à la défense étaient des fous certifiés criminels. Que pensez-vous de la création (par vos dirigeants) d'une université dédiée à l'enseignement de la torture et de la répression des populations civiles ? Vous êtes si fiers de vos institutions démocratiques, mais comment répondez-vous à l'accusation selon laquelle votre Congrès est le plus grand corps de traîtres  institutionnels de toute l'histoire ?

 

Dans tout cela, où trouvez-vous la base de votre prétention de supériorité morale ? En quoi êtes-vous, en tant qu'individu, supérieur à qui que ce soit, où que ce soit ? En quoi votre gouvernement est-il supérieur ? En quoi vos Présidents et vos dirigeants sont-ils moralement supérieurs aux voyous génocidaires qu'ils instruisent à l'École des Amériques ? Votre pays tout entier, son gouvernement "démocratique" ses institutions, en passant par la CIA, l'armée et les entreprises, ne sont qu'une vaste organisation criminelle. Je ne vois pas comment il est possible aujourd'hui d'être Américain et de ne pas avoir honte de son pays et de tout ce qu'il représente - non pas, de ce qu'il dit, mais de ce qu'il fait. Il est grand temps que le monde cesse de vous choyer et qu'il remette en question vos prétentions insensées à la bienveillance et à la supériorité, en vous présentant toutes les sales vérités sur votre nation en exigeant que vous rendiez des comptes de vos actes, et de vos crimes.

 

Vous vous targuez d'être une démocratie, un gouvernement administré par le peuple, et vous prétendez que vous en êtes les garants, que vous dictez les actions de vos députés du Congrès et représentants au sénat, et que vous avez le pouvoir de les remplacer à tout moment. Que ces affirmations soient vraies ou non, vous êtes, en tant qu'individu, responsable des crimes immondes commis par votre gouvernement. Vous saviez ou auriez dû savoir ce que faisaient votre président, la CIA et l'armée, et votre ignorance volontaire ne peut vous excuser. Et lorsque vous avez appris ces crimes, vous n'avez rien fait. Vous n'avez pas eu d’objections, vous n'avez pas parlé haut et fort. Il n'y a pas eu de manifestations dans les rues, ni de millions de lettres écrites à la rédaction pour exprimer votre horreur ou même votre désapprobation. En fait, la plupart d'entre vous semblait approuver ces actes, se targuant d’être fiers d’être américains au sens propre. Et dans tout cela, vous êtes si fiers d'être américains que vous vous endormez chaque soir en chantant des berceuses sur vos valeurs démocratiques. Mais comment osez-vous vous vanter de vos valeurs démocratiques alors que vous avez du sang entre les mains ?

 

Revue effectuée par Isabelle de Teba, 14 juillet 2023.

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Les écrits de M. Romanoff ont été traduits en 32 langues et ses articles ont été publiés sur plus de 150 sites web d'information et de politique en langue étrangère dans plus de 30 pays, ainsi que sur plus de 100 plateformes web en langue anglaise. Larry Romanoff est un consultant en gestion et un homme d'affaires à la retraite. Il a occupé des postes de direction dans des sociétés de conseil internationales et a créé sa propre entreprise internationale d'import-export. Il a été professeur vacataire à l'université Fudan de Shanghai, où il a présenté des études de cas sur les affaires internationales à des classes supérieures d'EMBA. M. Romanoff vit à Shanghai et rédige actuellement une série de dix livres sur la Chine et l'Occident. Il est l'un des auteurs ayant contribué à la nouvelle anthologie de Cynthia McKinney intitulée "When China Sneezes" (Quand la Chine éternue). (Chapitre 2 - Faire face aux démons)

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What part will your country play in World War III?

By Larry Romanoff, May 27, 2021

The true origins of the two World Wars have been deleted from all our history books and replaced with mythology. Neither War was started (or desired) by Germany, but both at the instigation of a group of European Zionist Jews with the stated intent of the total destruction of Germany. The documentation is overwhelming and the evidence undeniable. (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11)

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